Site icon Petit Web

Netflix, première victime de la crise du pouvoir d’achat ?

Qui ?
L'institut d'étude reviews.org et l'analyste Richard Windsor (Tech.pinions, en photo)
Quoi ?
Un sondage auprès de 1 000 adultes américains, selon lequel 25 % d'entre eux quitteraient Netflix dans les 12 prochains mois. Les mêmes se verront sans doute offrir le Netflix low cost avec pub (voir notre article).

Comment ?
Selon ce sondage, publié le 20 septembre dernier et, mené auprès de 1 000 adultes américains, 25 % d'entre eux souhaiteraient résilier leur abonnement Netflix (qui a augmenté de 11 % cette année, après 3 ans de stabilité des prix) dans les douze prochains mois. L'analyste Richard Windsor de tech pinions tempère un peu ce chiffre estimant que le public a tendance à exagérer quand il est interroger. "Néanmoins, ce devrait être une proportion très importante des clients actuels. On s'attendait à ce qu'il y ait du churent, mais pas à ce point.". Et c'est précisément le moment que choisit Netflix pour lancer son offre publicitaire à un tarif moins élevé. Une offre publicitaire au tarif très élevé, commercialisée via XandR (racheté cette année par Microsoft) qui vise une clientèle qui ne peut plus s'offrir la version sans pub. Drôle de paradoxe !
Sur ces 25 %, seuls 15 % quittent par manque de contenus - les shows télé ont déserté Netflix, qui privilégie ses propres programmes. Le "big quit" est avant tout une question pouvoir d'achat. L'inflation aux Etats Unis oscille entre 8 % et 12 % cette année. "Les biens non essentiels, comme ce type d'abonnement ou le renouvellement anticipé d'un smartphone, sont remis en cause".
Petite consolation pour Netflix : tous les acteurs du streaming vont souffrir, sauf ceux qui lient ce service à un autre : Amazon, qui couple la livraison et le service télé, devrait mieux résister. Apple, qui a une clientèle riche, devrait moins souffrir de cette crise du pouvoir d'achat.

Quitter la version mobile