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Dataveyes décrète la fin du camembert

Qui ?
Caroline Goulard, co-fondatrice de Dataveyes, agence de visualisation de données pour les médias et les marques, créée en 2010 après avoir réalisé le projet étudiant actuvisu.

Quoi ?
Le point sur un nouveau métier : celui de la mise en scène des données.

Combien ?
L'agence compte aujourd'hui 7 personnes. 90 % du business de Dataveyes est généré par des marques (comme Pernod Ricard, GDF Suez ou la ville de Rennes) et 10 % par des médias (l'Express ou Arte avec le projet I love democracy). Les projets oscillent en général entre 15 000 et 40 000 euros, et peuvent dépasser 100 000 euros pour des outils.

Comment ?
"On pourrait dire que notre métier, c'est de faire du data story telling", explique Caroline Goulard. Dans cette agence d'un nouveau type, on fait de la conception de visualisation de données et de la stratégie de communication orientée données.

L'agence fourni du conseil et vend aussi des briques technologiques. Le domaine, tout nouveau a d'abord été utilisé par les médias et par les artistes, qui ont exploité la beauté des nouveaux diagrammes en 3D. Dataveyes explore un nouveau domaine, celui de la mise en scène des données pour les entreprises, branchées sur leurs bases de données : "les datas gouvernent la stratégie de l'entreprise. Elles deviennent de plus en plus nombreuses et de plus en plus complexes. Leur mise en scène permet de mieux faire passer le message".

Dataveyes est passé de 4 à 7 personnes sur du simple bouche à oreilles, suite aux interventions de sa fondatrice en conférence ou sur Twitter. "Nous avons une approche centrée sur l'utilisateur, nous ne faisons pas de logiciel de business intelligence". Aujourd'hui, ces données sont mises en scène sur les écrans d'ordinateur, mais demain, ce sera sur iPhone ou l'iPad "dont les performances de navigation s'améliorent". L'interface peut ensuite envahir la ville, la maison ou l'individu.

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