--> Malgré une expérience peu qualitative, avec ces start-up alignées en rang d'oignon, disposant chacune d'un mètre carré à tout casser, le Web Summit a le mérite de faciliter la veille. Et de permettre de capter les grandes tendances. De Seoul à Barcelone, en passant par Sao Paulo ou Budapest, le mot d'ordre pour les start-up "martech", cette année était l'automatisation. Demain, vous générerez des leads sans efforts, avec Samimai, Leadsquad, Appyourself ou Aizimov. Vous créerez des vidéos en deux clics, avec Pitchy, Shakr, ou The Motion. Vous gérerez vos campagnes sans agence, avec Milagro, AdHelper ou ROI Hunter. Et un chatbot vous fera remonter tous vos analytics, comme Poms, Reveal ou Angie. Nous détaillons cette tendance, ainsi que beaucoup d'autres dans nos présentations ID Trends, que nous pouvons venir réaliser chez vous, au tarif unique de 3 000€. Pour en savoir plus, c'est ici.
--> Qu'est-ce qui a révolutionné le monde de la beauté ? Suzy Menkes, la toute puissante éditrice de Vogue a répondu lors du Web Summit : Huda beauty. "Cette blogueuse, par la mise en avant de toutes sortes de profils, a montré qu'on ne pouvait plus vendre des produits de beauté en disant aux gens : 'vous avez un air terrible, des poches sous les yeux, prenez ce produit'. A elle seule, elle a imposé la notion de bienveillance sur le marché des cosmétiques."
--> L'arrivée d'une cinquantaine de personnes de BNP Paribas dans les locaux WeWork à Paris n'est pas passée inaperçue. "Limite s'ils ne se sont pas équipés de hoodies plaisante une start-up. Mais là où ça coince, c'est quand on frappe à leur porte pour leur demander un renseignement, en mode start-up. Ils sont habitués à ce que tout passe par des demandes de rendez-vous !"
--> Station F a beau s'enorgueillir d'accueillir 40% de femmes parmi les start-up incubées, lundi 14 novembre, pour le "demo day" d'Allianz & Co à Station F, on a vu 30 hommes se succéder sur scène. Laure Bouys, 31ème et dernière des start-up a démarré son pitch sous les applaudissements de la salle. Elle présentait Yoga Connect, et avait été invitée comme "wild card", à travers un concours "Women Entrepreneurs" organisé par StartHer et Paris Pionnières.
--> Dans un secteur en plein bouleversement, les salons professionnels de la pub et du marketing, souvent critiqués pour leurs prix élevés, sont en train de revoir leur copie. En Allemagne, DMexco s'est séparé du cabinet de conseil qui accompagnait l'événement depuis 9 ans. Quant à Cannes, les organisateurs des Lions ont, entre autres, réduit le nombre de récompenses, raccourci la durée de l'événement et négocié avec les restaurateurs des menus à 20€ et 30€ pour les festivaliers...
--> "J'invite tous les éditeurs à faire du 'test and learn', en mettant 100 euros pour acheter leur propre inventaire et vérifier s'ils retrouvent bien les 100 à la fin. C'est rarement le cas" a lancé Philippe Framezelle, directeur de la régie Adverline, à l'occasion d'un petit déjeuner organisé par Index Exchange sur le thème de la transparence. La technologie du "header bidding" promet de faire disparaître ces frais cachés et augmente les revenus des éditeurs de 30%. Mais les agences médias ne sont pas toutes prêtes : "Il va falloir justifier l'augmentation du coût par mille auprès de nos annonceurs" craint Emilie Chau, à la tête du display et du programmatique chez Netbooster.
--> Jeudi dernier, Petit Web organisait son premier "5 à 7 du digital", chez Oath : l'occasion de débattre des "questions qui fâchent" dans la pub en ligne, avec un beau parterre d'annonceurs, de régies et d'agences médias. Le contenu est tellement riche qu'on vous prépare une newsletter spéciale sur le sujet pour lundi prochain.