--> Le coq français en prend un coup sur les plumes : les Nations Unies ont publié la liste des membres de son AI advisory body. Alors que beaucoup de réunions dans la silicon Valley sur le sujet pourraient se tenir en Français, pas un français au générique. Sauf à considérer Hugging Face comme tel : Nasreen Rajani, une Indienne qui dirige la recherche de Hugging Face, la licorne américaines, créée par trois Français, fait partie du "body".
--> La privacy sandbox de Google, lancé il y a deux mois auprès de tous les utilisateurs de Chrome, est actuellement auditée par la CMA (la CNIL britannique). Or, ce nouveau bac à sable devrait encore consolider le monopole de Google, comme pourvoyeur principal de ciblage "centres d'intérêt" pour l'industrie publicitaire. Au même moment, le TCF de l'IAB pose question à l'autorité de régulation des données belge. En tant que rédacteur du standard, et prescripteur, l'IAB serait responsable de son application. on comprend bien l'intérêt pour Google et l'IAB de rapprocher leurs problèmes : si Google promeut le TCF, l'IAB n'est plus seule à avoir la responsabilité du traitement des données, et Google apparait comme travaillant de concert avec l'industrie...
--> Elon Musk se demande pourquoi Wikimedia Foundation veut autant d'argent. En effet, en 2022, la fondation avait 154 M$ de revenus et 145 M$ de dépenses. D'où la question du fondateur de Tesla, ici : "A quoi sert cet argent ?"
--> Ça nous avait échappé : Guillaume Duflot est arrivé chez Maisons du Monde avec notamment comme mission de mieux maitriser les coûts informatiques, notamment ceux du cloud. Il détaille ici le travail qui lui a permis d'économiser 30 % de budget.
-->Guillaume Champeau, responsable des affaires publiques de CleverCloud, commente ainsi les récents accords de Google avec 350 sites d'éditeurs de presse : " Pensée pour ce sénateur à qui j'avais dit : "si vous ne faites pas une gestion collective obligatoire, la loi sur les droits voisins va avantager Google qui sera le seul avec qui tout le monde voudra signer, et ils s'en serviront pour renforcer encore leur position dominante", et qui m'a répondu : "vous avez raison, mais nous allons voter cette loi".