--> "Le lobbyisme n'a pas de limite" alerte Nathalie Collin, Dga de La Poste en joignant à son post Twitter cette tribune publiée sur les Echos. Le titre ? "Face à Google, c'est l'Europe qui abuse de sa position dominante". Elle est signée de l'économiste Pascal Salin. L'article a été publié sur le site des Echos via Project Syndicate. Un site qui "produit et diffuse des commentaires de haut niveau à un public mondial", dont l'un des heureux sponsors est justement... Google !
--> Certains cherchent encore le secret de la longévité de Guillaume Pepy à la SNCF. Nous on l'a trouvé, mercredi dernier, lors d'un voyage de presse organisé autour de la data. Le Pdg avait mangé une banane dans le train. Mais il n'a pas jeté la peau de banane dans la poubelle du TGV, parce qu'il n'avait pas de sac plastique pour l'emballer. Du coup, les équipes du catering en ont parlé pendant un quart d'heure. Guillaume Pepy, ou le management par l'exemplarité...
--> Du nouveau chez Linkfluence : Hervé Simonin serait sur le départ et un nouveau CEO, plus international, devrait être nommé sous peu.
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--> Rendre sexy auprès des ados les voitures sans permis ? Une mission complexe, que le groupe Ligier a relevée grâce aux réseaux sociaux et à l'agence Intuiti : pendant l'été, une websérie de 6 épisodes très courts (moins de 2 minutes en moyenne) a été diffusée sur YouTube, avec des "stories" publiées sur les comptes Instagram et Snapchat animés par les personnages. Pour faire découvrir ses véhicules, la marque a aussi organisé un "Summer Camp" à Hossegor avec Quiksilver et 5 jeunes influenceurs, comptabilisant de 120 000 à 850 000 abonnés. 450 000 jeunes ont ainsi été touchés sur Instagram et Snapchat, soit 120 000 interactions. Pour conclure cet événement, le youtubeur Enzo Tais-Toi a réalisé une vidéo racontant le Ligier Summer Camp : elle a totalisé plus de 500 000 vues pendant l’été.
--> Les Napoléons, à Arles, c'était comment ? Boostés par l'effet Obama et le bouche-à-oreille positif, le nombre de participants avait bien augmenté cette année, mais les organisateurs ont sû conserver l'esprit intimiste des débuts. Le temps fort : la soirée de clôture, sur le toit d'un parking, interrompue par l'orage, s'est poursuivie à l'étage d'en dessous, au milieu des voitures. So underground.
--> Du côté des invités, deux ministres avaient fait le déplacement cette année : Bruno Lemaire et Mounir Mahjoubi ont disserté sur le thème de la Vérité, le sujet des rencontres, et sur la nécessaire régulation des plateformes numériques. Keynotes et ateliers ont permis d'aborder la question des "fake news" à toute les sauces... De quoi en ressortir totalement déprimés : le constat de Frédéric Filloux est partagé.
--> Les Napoléons étaient aussi l'occasion pour Jean-Marc Janaillac de s'exprimer pour la première fois depuis son départ d'Air France. Il est revenu sur l'échec de son référendum et a regretté la diffusion de "fake news" pendant la campagne : par exemple, les 17% d'augmentation de la masse salariale du comex (expliquée par une croissance du nombre de ses membres et une ancienneté supérieure) est devenue "les dirigeants ont augmenté leurs salaires de 17%". Conclusion : "on a fait ce référendum pour créer un choc et débloquer la situation. On a bien eu le choc, mais pas celui que l'on imaginait."