--> Jeudi dernier, donc, Yann Lechelle, le patron de Scaleway, claquait la porte de Gaia X en direct, dans l'émission de Delphine Sabattier sur BSmart (voir ici). A la question de la journaliste :"Que pouvons nous attendre du sommet Gaia X, il répond "-rien". Un grand moment de télévision, la veille du rassemblement de cette organisation. Et qui n'était pas un coup : "la question est tombée à pic pour prendre une décision", nous explique le patron de l'activité cloud d'Iliad. Nous lui avons demandé pourquoi son organisation avait rejoint ce qui s'est avérée une mascarade. "Cette initiative était au départ une initiative allemande, lancée il y a trois ans et demi. Il faut souligner que les Allemands n'ont pas d'acteurs dans le cloud. Nous nous somme battus à l'époque pour rejoindre cette initiative." Gaia X voit le jour en décembre 2020. Et rassemble 11 acteurs français et 11 acteurs allemands. "Nous nous étions dit que le projet d'un meta cloud était une initiative importante et pouvait marcher." Que s'est-il passé entre temps ?" Il y a un an, nous avons déjà menacé de claquer la porte, parce que les acheteurs voulaient toujours continuer avec les mêmes fournisseurs, principalement Microsoft. Et le board voulait faire entrer les acteurs américains dans la gouvernance. Les Allemands ont alors maintenu la gouvernance telle qu'elle était." Mais en juin 21, Outscale et Scaleway (la société de cloud de Xavier Niel) ne sont pas maintenus dans le board. Ne sont retenues que des sociétés qui collaborent avec les gafam, comme OVH, qui travaille avec Google, ou des dirigeants qui en émanent. "Les intérêts des acteurs dominants ont alors été sur- représentés. Et les intérêts des acteurs émergents, pas respectés. Gaia X pouvait être une bonne idée. C'est devenu du gloubi boulga".
--> Le 18 novembre dernier, The Mark Up (une "newsroom non profit" américaine) a publié une étude qui émane de son panel sur Facebook , citizen browser (voir ici).Le groupe Facebook déclare que le contenu modéré est celui qui marche le mieux sur sa plateforme, en se basant sur le nombre de gens qui voient ces contenus. Mais il oublie de comptabiliser combien de fois les personnes voient l'info dans leur fil. Il estime le reach, mais pas la fréquence.The Mark Up a lui comptabilisé le nombre de fois où les liens apparaissent dans le newsfeed (les impressions). Et si on prend cette mesure, ce sont les contenus extrêmes qui performent le mieux. Comme le dit le journaliste : "Le groupe est très bon pour danser avec la data..." Danser, un joli nouveau mot pour mentir...
--> Vu sur Twitter, les silos de la SNCF à l'épreuve de la relation avec l'utilisateur final. Un joli dialogue de sourds entre CM des différentes "branches"...
--> La troisième édition du festival chinois 11.11 en France organisé par Ali Express, la marketplace d'Alibaba, a battu des records. L'application a été numéro 1 des applis e commerce pendant l'événement. Le trafic du site web a doublé et particulièrement les catégories high tech, mode, maison et sport. La Nuit AliExpress, une première en France, avec Bob Sinclar, Ofenbach, Soso Maness, Vladimir Cauchemar a accueilli 10 000 personnes. le concert a été suivi par 767 000 téléspectateurs sur W9,613 000 personnes sur Twitch, plus de 14,400 personnes sur les plateformes d’AliExpress (site web, application) et plus de 25 000 personnes sur le compte YouTube d’AliExpress.
--> Tik Tok ne se limite pas à des chorégraphies improbables sur fond de karaoke. On peut aussi y croiser des groupes de travail entre chirurgiens dentistes ou étudiantes en médecine. Un usage qui doit réjouir la plateforme chinoise, qui se développe par ailleurs beaucoup dans l'univers des tutos. Le réseau social chinois se spécialise sur les conversations vidéo courtes et efficaces, un peu comme Twitter, mais en format vidéo