--> Parmi les révélations du procès anti-trust de Google, un témoin de Google a fuité : Google partage 36 % de ses revenus avec Apple. Comme le dit Big Tech on trial "c'est probablement la plus grande révélation du procès. A rapprocher avec le partage de valeur entre le moteur et les médias (cf notre article de la semaine dernière). Enfin, Google a publié ce qu'il retenait du procès dont la première marche vient de s'achever (voir ici). Fayrouze Masmi Dazi fera ses propres take-away la semaine prochaine (Jardins ouverts jardins clos a rempli tout l'espace cette semaine).
--> La semaine de Musk : Mercredi, Musk profère des propos antisémites. Jeudi, il est convoqué devant le Sénat, Vendredi :les principaux annonceurs qui erestent sur X (ex Twitter) décident de se retirer.
--> Ce week end, les journalistes tech ont eu du pain sur la planche : Open AI a été décapitée de son staff vendredi dernier, même si une volte face est tentée pour enrayer l'hémorragie des cadres qui suivent leur patron chez Microsoft. Emmett Shear, ancien patron de Twitch a été intronisé, "C'était la meilleure stratégie pour imposer un moratoire de six mois sur l'IA", commente ici Michel Levy Provençal. En effet, le nouveau Pdg redoute l'impact d'une Gen IA capable de s'auto améliorer. Il l'a en tout déclaré dans ce podcast.
--> Max Gailhbaud est responsable multicanal de Promod. Il attire ici notre attention sur un nouveau fléau : des fausses promotions de marque, relayées par les réseaux sociaux. "Ces sites usurpent l'identité de grandes marques, comme Okaïdi, Sézane, Jott, Cyrillus, Caroll, Coq Sportif, Eram, Jacadi, Minelli, Etam, Gemo, Petit Bateau, Maje, Bensimon, Promod, et bien d'autres, pour proposer des promotions alléchantes, jusqu'à -80%.
Ces offres (trop belles pour être vraies) sont sponsorisées sur Meta et touchent un large public ! Et liste quelques actions possible pour contrer ces fausses pub et faux sites. Un exemple de plus de la soumission et de la résignation des clients : c'est la double responsabilité de Meta (en tant que Media et en tant que plateforme publicitaire exclusive et fermée) de maintenir un univers exempt d'arnaque.
A signaler aussi : Facebook va permettre la diffusion de publicités qui contiennent des mensonges : à voir ici. Du coup, on souhaite au monde entier de très jolies élections. Enfin, si vous n'en avez pas eu assez, d'autres révélations dans le livre consacré à Facebook par un reporter du WSJ, après 6 mois d'infiltration au sein de la firme...
-->Un panel, organisé par des organisations fondées ou sponsorisées par les big tech, ITIF, Chambers of Progress, Netchoice, a été disputé par une activiste de la génération Z Ava Smithing, qui explique, chiffres à l'appui, que les jeunes n'en peuvent plus des réseaux sociaux, mais qu'ils ne parviennent pas à s'en passer. Pire que le tabac, on vous disait. L'épisode est à regarder ici.
--> Project Liberty a été créé pour que le Web suive un meilleur chemin que l'actuel, en redonnant au public la propriété de leurs données. Un manifeste à lire ici par tous les responsables RSE, mais aussi tous ceux qui cherchent à créer un web éthique.
--> Parfois, il suffit d'une étiquette : Gareth Sutter s'émerveille de celles de Carhartt, qui mentionne le 1°, le 2° et le 3° propriétaire du vêtement. La durabilité démontrée de manière aussi sobre qu'efficace, à voir ici.
--> On aime beaucoup ce commentaire d'un architecte de l'info, Gaëtan : "C'est moche, la publicité en tant que ministre". En effet, Jean-Noël Barrot promeut dans un tweet l'offre satellite d'Orange, qui renforce la souveraineté et peut être remboursée par l'Etat...
--> Le Web Summit s'est félicité du nombre record de start-up présentes à Lisbonne, la semaine dernière. "Mais les dirigeants ont eu l'impression de parler dans le vide" explique le magazine Sifted. En effet, suite au boycott enclenché par des sociétés (pour protester contre les propos de Paddy Cosgrave sur la guerre), les investisseurs ont suivi le mouvement : Index Ventures, Seedcamp, Dawn Capital, Atomico n'étaient pas présents. J'ai additionné tous les investisseurs que j'ai trouvés sur l'app et j'ai abouti à 20 personnes, la plupart analystes. C'est très peu" a réagi une start-up d'ed tech. Un autre dirigeant a dit à Sifted que tous les investisseurs qu'ils voulaient rencontrer se sont retirés de l'événement.
