--> La semaine dernière, nous explorions le lien entre les médias et Google. Et cette semaine, Robert Webster questionne celui des agences média et de la plateforme (voir ici). . Ne reste plus qu'à évoquer le lobbying de Google auprès des politiques, et son taux d'occupation des cabinets d'avocats (environ 90 %)...Nous sommes allés avec notre bâton de pèlerin, solliciter les réactions du marché francais,. Merci beaucoup aux courageux qui ont parlé. Dans les réactions au papier de Webster, Ciaran O'Kane, journaliste chez Exchangewire, souligne le paradoxe : pour un annonceur, il est beaucoup plus facile de rappatrier sa data si l'agence ne passe que par un outil !
--> Alors que les agences média ne se sont pas précipité, en France, pour commenter, du moins officiellement (voir notre très croustillant papier) , Christian Figol , head of digital Havas rappelle que, comme il y a des sociétés DNVB qui se sont construites avec Google et Facebook, certaines agences se sont construites par leur proximité avec ces deux acteurs. Pour lui, "Il faut séparer la relation commerciale (revendeur, etc) de la partie conseil. Le stack Google est présent partout et a quelques avantages a être utilisé ; mais c'est faux de prétendre que cela entre comme seul facteur dans la recommandation. Avoir des relations proches avec les plateformes peut sembler rentable, mais à long terme, ce n'est pas ce qu'attendent les annonceurs : de l' aide pour naviguer l'écosystème. Et pas d'avoir une force de travail formée à la dernière version d'un produit ou d'une feature. La clé, c'est de communiquer très clairement sur ses liens avec les plateformes et de travailler à minimiser les biais". De fait, souligne Robert Webster , beaucoup d'agences passent sous silence leurs accords avec les plateformes. Adam Guilfy , de Jellyfish , précise que si la tech est revendue de manière transparente, ce ne sera jamais la principale source de revenus des agences. Mais Robert lui répond que le reseller deal peut inclure du média et de la tech..
--> Après avoir justifié avec certains arguments le retour de Trump sur Twitter, pris pour cible la Chief lawyer, et rencontré Thierry Breton (la vidéo ne manque pas de sel), Elon Musk fait douter du sérieux de son deal de rachat. La taille des bots sur la plateforme sont-ils un prétexte pour rompre ou renégocier ? En révélant la taille de l'échanillon au grand public, Musk aurait rompu le NDA, et donc le deal. Nous laissons nos lecteurs suivre le feuilleton en direct sur Twitter (et sur cafétech).
Abandon, ou technique originale de négo ? Une chose est sûre : rien n'est sûr. Et la presse multiplie les titres de type "à quoi joue Elon Musk ?" (nous, on a la réponse, sur console, il joue à Halo). Les médias n'ont sans doute pas pris la leçon de Trump, dans la façon dont elle traite l'épisode. Pour Axios, il est probable que Musk veut renégocier au vu de l'effondrement des cours de Tesla , Twitter, du bitcoin et de la tech en général. Mais cela crée beaucoup de dommages collatéraux, à la réputation de Twitter et de Musk, mais aussi de milliers d'employés qui retiennent leur souffle. Beaucoup d'entre eux ont des options et beaucoup devront chercher un nouveau boulot, juste au moment où l'industrie de la tech se contracte.
Enfin, un lecteur de PetitWeb nous rappelle opportunément qu'Elon Musk est quand même le seul homme au monde à avoir réussi à récupérer une fusée pour la relancer...
--> Dans les médias, les dirigeants de SNCF ont eu du mal à l'admettre, mais dans un mail adressé aux utilisateurs de SNCF Connect, le groupe reconnait : "Lancer un projet d'envergure tel que SNCF Connect a été un vrai défi, et on a conscience que tout n’a pas été parfait. On a bien lu et entendu vos retours (oui, tous) et on vous dit merci. Car grâce à vous, grâce à nos équipes, on a pu s’améliorer et déployer plus de 150 évolutions en quelques mois… et ce n’est que le début de l’aventure ! "
--> Comme l'explique Jason Kint dans ce twit, les poursuites judiciaires s'alimentent les unes les autres. Facebook a été obligé de transmettre 27 000 documents, dans le cadre de l'affaire Cambridge Analytica. Et aujourd'hui, alors qu'une instruction antitrust est lancée, les juges réclament au groupe les mêmes documents...
--> #Metoo : Le pitch La Poste, où Havas et Publicis étaient en finale, a été mis sur pause suite aux révélations de harcèlement sexistes chez Havas, sur le compte Balance ton agence.
--> L'époque est au green : les Big Boss summer auront lieu pour la dernière fois à l'étranger, dans le Péloponnèse , le week end prochain (700 décideurs prennent l'avion). "C'est la dernière fois que le Big Boss Summer se tient à l'étranger. Les préoccupations environnementales ont pris le devant de la scène. Nous pouvions compenser le bilan carbone ou ne pas l'aggraver. Nous avons donc choisi la France pour l'édition 2023 " explique Hervé Bloch. Le suspense de la destination surprise prend donc fin.
--> On est trop fiers ! C'est la deuxième édition du Petit Talk, le podcast de PetitWeb avec Useradgents. Pour cette édition, nous explorions la notion de "décence émotionnelle" avec Michael Boumendil, qui dirige Sixième Son et Renaud Menérat, le patron de Useradgents. Ca dure 20 minutes et ça vole haut. On espère que vous aurez autant de plaisir que nous à cette conversation.
