L'accumulation des procès et documents des autorités de régulation permet à chaque pays de nourrir sa réflexion sur les GAFAM et leurs différents abus de position dominante. Cette semaine, nous nous penchons sur le travail accompli en Australie par l'ACCC sur l'ad tech (voir ici), et donc, sur l'abus de position dominante de Google; 200 pages très instructives sur la façon dont le groupe a tissé sa dominance à la fois côté achat et côté vente. Seulement voila : nous sommes un peu seuls à en parler. Ces sujets sont-ils donc dépourvus d'intérêt ? Ou en dérangent-ils trop ? Serait-ce à cause des investissements publicitaires des GAFAM dans les médias classiques (dans le top 10 des principaux quotidiens) ? De leur aide à la presse ? De leur généreuse contributions aux grands événements organisés par les médias ? Ou de leur dominance tech ? L'investigation journalistique est au point mort. Et ce n'est pas une bonne nouvelle.
PS : vous avez beaucoup réagi à notre éditos sur la nouvelle torture moderne des zooms à répétition. Du coup, nous nous sommes alliés à une neuroscientifique pour vous proposer une offre de formation pour vous débarrasser des réunions inutiles et rendre celles qui subsistent efficaces. Ecrivez-nous si vous êtes intéressés.
PS 2 : on se retrouve après les vacances peau de phoque du poulpe, dans 2 semaines.