L'open auction est un vaste foutoir, à côté duquel l'affaire Homsy fait figure de gentille magouille. Le terrain des enchères ouvertes est encombré d'intermédiaires pléthoriques qui mangent la marge des médias et coûtent cher aussi aux annonceurs.
Ca fait cinq ans qu'on en parle. Mais maintenant, la technologie est prête, la réglementation évolue, les clients veulent regagner du pouvoir d'achat. Certains agissent. La semaine dernière, Nestlé publiait le travail effectué pour évaluer les sommes énormes qui s'en vont en fumée. Et cette semaine, Prisma nous dévoile ici le chantier entrepris pour regagner ses marges et y voir clair. Dans ce grand ménage de printemps, n'oublions pas non plus les plateformes, qui jouent un rôle non négligeable dans le domaine, et nouent dans les back room californiens des accords secrets dont leurs clients font les frais (voir nos indiscrets). Ca tombe bien : le DSA va les obliger à la transparence...

Geneviève Petit