Cette semaine, c'est encore la souveraineté numérique qui est au menu. Mais cette fois, du côté des agences de presse (voir notre article). En cette matinée, où de nombreux politiques se sont exprimés, beaucoup appellent au démantèlement des plateformes. Et la presse sonne l'hallali : ses recettes se sont effondrées de 50 % en 10 ans. La démocratie est en jeu. Vite, faites quelque chose. Mais une petite voix nous souffle quand même, venue du passé : Fallait-il céder aux sirènes des mêmes plateformes ? Fallait-il que tous les patrons aillent négocier eux mêmes leur leur part dans le fond de soutien à la presse et passent du même coup, les uns après les autres, sous ad server Google ? Permettant à Google de se favoriser lui même (voir nos indiscrets d'avril dernier) En un mot : les éditeurs, qui n'ont que le mot souveraineté à la bouche, n'ont ils pas été un peu naïfs ? Ne se sont-ils pas jetés eux mêmes dans la gueule du loup ?
Geneviève Petit