Jeudi dernier, Elon Musk recevait une lettre qui lui a peut-être causé une petite insomnie (ou des ballonnements digestifs, allez savoir). L'avocat d'une bonne partie des 50 % des effectifs licenciés l'a rendue publique sur ... Twitter. Nous l'avons traduite ici. Elle vaut son pesant de cacahuètes. Pour résumer : le nouveau patron n'a respecté en rien l'accord qui le liait, et laisse les employés démunis à plus d'un titre à la veille des vacances de Noël. L'avocat pose un ultimatum jusqu'à après-demain. S'il ne tient pas ses engagements, la guerre juridique est déclarée, y compris contre Elon en personne.
Musk va-il continuer à se placer au dessus des lois des humains ? Suspense.
Et le lendemain, vendredi, comme si de rien n'était, Emmanuel Macron, le président de la République Française, notre chef d'Etat et garant des lois et des institutions , consacrait une heure de son temps à parler désinformation et modération avec l'entrepreneur libertarien qui a oublié ce que tenir parole veut dire.

Geneviève Petit