C'est un peu le Chaplin de nos Temps Modernes. Sacha Baron Cohen, l'homme qui a révolutionné le maillot une pièce, l'antisémitisme, le racisme, le sexisme et la traque des gay avec Borat 1 et 2 , s'attaque aux réseaux sociaux, Google et Facebook en tête, et leur taille un short. Dans son entretien avec le NYT (traduit ici), il explique le risque énorme qu'il a pris : mettre fin tout bonnement à sa carrière, en se mêlant de ce qui n'allait pas forcément avec son image de comique. Et pourquoi il s'y est collé: personne ne voulait y aller, mais il considère que ces enjeux sont plus importants que sa petite personne. Les plus grands provocateurs, les plus grands comiques, sont en première ligne quand la société part en vrille. Aujourd'hui, Sacha Baron Cohen est seul à fustiger les nouveaux dictateurs virtuels. Il serait temps que ceux qui les nourrissent, petites et grandes marques, comprennent son message. Et agissent.
Geneviève Petit