Paysage dans le brouillard. Ce n'est pas seulement le très beau film de Théo Angelopoulos, mais le monde dans son ensemble, à l'ère du digital. Le procès antitrust de Google entre dans sa deuxième semaine, et révèle des informations surprenantes : ainsi, pour améliorer sa bottom line Google "ajuste" au fil de l'eau la commission prélevée sur les annonceurs, de 5 à 10%, en général, car "à partir de 15%, les annonceurs changeraient de plateforme" (voir la synthèse de Fayrouze Masmi-Dazi).
Et cette opacité que les procès combattent concerne tous les outils de la suite Google, dont GA4, le nouvel analytics, qui a pris la suite de GA3 et impose un flou accentué (voir nos indiscrets). Ce qui nous conduit à poser la question : Google étant la matière première du marché digital, qui concerne toutes les marques, quel rôle joue-t-il dans l'inflation galopante que nous connaissons ? Huuu?
Geneviève Petit