Il y a 25 ans, nous écrivions sans doute l'un des premiers papiers sur Internet, en France qui s'intitulait "Non, il n'y a pas que des nazis et des pédophiles sur Internet". A l'époque, le gouvernement ou des enseignants de Dauphine ne juraient que par le Minitel. Ce souvenir de mamie nous est venu en réfléchissant sur le web 3, dont nous faisons un tour d'horizon : les faillites en série font que la frénésie RH (évoquée dans notre papier sur les salaires du digital) s'est calmée . On ne parle plus de Metavers, on préfère le mot "Web 3".
Alors, faut-il continuer à miser dans ce domaine ? On répondra à la normande : ni oui, ni non. L'équation green s'est considérablement améliorée, et les infrastructures aussi. Les acteurs du Web 3 construisent une nouvelle génération et des nouveaux usages data, plus respectueux. Et Apple pourrait créer la surprise en mars. Mais d'un autre côté, Meta ne semble plus capable d'aborder ce nouveau monde, et surtout, comme le rappellent nos indiscrets "Binance détient 92 % des crypto et c'est un risque majeur pour le marché : la société n'est pas à l'abri d'une faillite."
Enfin, on pourrait commencer par cette question : dans quel monde voulons-nous vivre ?
Geneviève Petit