Qui ?
Pascal Lannoo, directeur de la stratégie de Skeepers et Camille Brocco, co fondatrice de Kaya (CBD alimentaires).
Quoi ?
L’un des ateliers qui a fait à One to one Biarritz, où la marque détaille son lancement sans Facebook, et grâce aux micro influenceurs. Une piste à suivre ?
Comment ?
Camille Brocco a lancé Kaya en aout 2020, et ses produits CBD ont reçu un très bonne accueil dans cette année bien stressante. La marque est présente en Grande Bretagne, Italie et Pologne, et Allemagne. Et la société est passée de 8 à 60 collaborateurs. Ses produits des chewing gum, bonbons, pour se détendre, bien dormir, ou augmenter le plaisir, sont distribués chez Monoprix. Alors que les pouvoirs publics s’apprêtent à interdire le CBD sous forme de cigarette, le CBD alimentaire, lui, est autorisé, et les produits sont en vente sur le site de la marque et chez Monoprix. Problème : Facebook et Google interdisent ce type de publicité. C’est la raison pour laquelle la marque s’est lancée avec l’influence. Kaya a dépensé 120 000 € par mois en influence. "Pour démocratiser le CBD, nous avons fait de l’affichage et démarré par de gros influenceurs. Nous avons travaillé avec Enjoy Phenix, sur Facebook, Instagram et Tik Tok, avec un reach de 40 millions. Mais le probleme avec la macro influence, c’est qu’on arrive à un seuil très rapidement : si votre produit est trop vu, les gens pensent que le produit n’est pas fiable". Du coup, la marque s’est tournée vers le micro influenceurs, et choisit ceux qui ont l’âge de sa cible, soit des trentenaires. . « Avec la micro influence, le message est authentique. C’est eux qui décident nous contactent et d’en parler, et ils ont la confiance de leur communauté. » La marque choisit ses influenceurs grâce à l‘outil d’audit Hivency. "Ils deviennent nos ambassadeurs et peuvent devenir nos porte paroles sur Instagram, Facebook mais aussi Youtube, qui est très efficace et les blogs qu’on a un peu tendance à oublier, mais qui est intéressant, parce qu’il reste présent dans le temps ». Les contenus pourront être réutilisés pour faire des publicités sur Facebook et instagram, le moment venu. Sur la plateforme de micro influenceurs, le taux d’engagement est de 4,70 % « alors que c’est 2 % pour la macro influence". Il n’y a pas photo avec les campagnes payantes. "Au départ je craignais que les personnes ne s’inscrivent que pour recevoir les produits. Mais sur 25 influenceurs, 23 ont fait un post".
L'internationalisation s'est faite avec la micro influence. "En Allemagne le CBD alimentaire est saturé par des influenceurs cosmétique, bio etc. Du coup, on a démarré par la micro influence, avant de recourir à de gros influenceurs".
A noter : parmi les développements à venir, sur la plateforme, le live shopping, qui devrait sortir prochainement.