Qui ?
Stéphane Beringer, président Digitas et Razorfish international.
Quoi ?
La vision d'un patron d'agence (membre du groupe Publicis) qui a passé deux jours au E G8.
Comment ?
"C'est un événement historique. Publicis Live a réuni en six semaines le Who's Who du Net, même si, comme l'a rappelé Eric Schmidt, de Google, "l'internet du futur n'est pas das cette salle. Ils ne nous connaissent pas et nous ne les connaissons pas". C'est aussi la première fois que les politiques dialoguaient avec les gens du Net. J'espère que ce évènement va se reproduire à Washington l'a prochain et que le dialogue va s'intensifier. C'est Jeff Jarvis qui a le mieux résumé le point de vue des gens du net : "Don't harm".
Beaucoup de discussions ont tourné autour de la régulation. Or, la régulation ne sert à rien, car quand la loi sort, la technologie l'a déjà dépassée. Le net est un système où l'autorégulation fonctionne, car chaque individu est capable de mobiliser. J'aurais préféré qu'on parle moins de régulation et davantage d'obligation pour les gouvernements de garantir la sécurité de l'infrastructure. L'Etat doit garantir la bande passante et protéger des attaques, qui peuvent avoir des effets dramatiques sur les entreprises et les organisations. Pour ce qui concerne le milieu des agences et des annonceurs, il faut avoir des réponses claires sur les data et la protection de la vie privée. Beaucoup d'investissements dépendent des décisions qui vont être prises."