Newsletter du Lundi
11/12/23

Paru le

Pourquoi Blendle peut dire merci aux adblockers

Qui ?
Alexander Klöpping, fondateur de la start-up Blendle.

Quoi ?
Une intervention au Web Summit 2015, pour présenter cette start-up qui se présente comme un sauveur potentiel pour les médias.

Comment ?

Alexander Klöpping a lancé son application aux Pays-Bas avril 2014, suscitant quasiment immédiatement l'intérêt des éditeurs du monde entier. Son concept : permettre aux internautes d'acheter des articles de presse, à l'unité, entre 0,09€ et 1,99€, selon les prix définis par l'éditeur. L'application se distingue notamment par son design, son expérience utilisateur et ses outils de recommandation. Mais aussi une autre fonction, qui a bien failli ne pas être déployée : la possibilité de se faire rembourser si le lecteur juge que le contenu acheté n'est pas à la hauteur de son investissement.

L'ajout de cette possibilité a suscité un vif débat entre les associés : "on pensait que tout le monde allait demander à être remboursé, et que les éditeurs n'allaient pas apprécier." Au début, effectivement, le taux de remboursement était élevé, mais il s'est rapidement stabilisé à 5%. Sauf pour certains tabloïds, qui abusent du "clickbaiting", ces articles "pièges à clics" à faible valeur ajoutée, pour lesquels le taux de demande de remboursement peut aller jusqu'à 70%.

Pour l'instant, Blendle est disponible uniquement en Allemagne et aux Pays-Bas. Mais l'essor des ad-blockers pourrait accélérer les choses et convaincre les éditeurs anglo-saxons d'adopter ce mode de monétisation de leurs contenus. "A la différence des médias néerlandais, allemands ou français, qui ont des sources de revenus diversifiées et la culture de l'abonnement, les titres anglo-saxons sont très fortement dépendants de la publicité" estime Alexander Klöpping. Si leurs revenus publicitaires diminuent, ils pourraient être tenter d'explorer d'autres pistes de monétisation de leurs contenus.

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