Qui ?
Yann Battard ex-directeur digital du groupe NRJ et Laurent Bury, ainsi que leurs financiers Jaina Capital et Network Finances pour la levée du 30 mars 2012 (1 millions d'euros).
Quoi ?
Un réseau vidéo, combinant placement de vidéos premium déjà produites, sémantique et contextualisation en temps réel, qui viennent enrichir un site éditorial, avec une publicité commercialisée en interne ou en externe. Un produit grand public devrait voir le jour à la fin de l'année. Mediabong devrait aussi s'étendre à l'international.
Combien ?
Une trentaine de producteurs de contenus comme Euronews, l'Equipe TV et peut-être bientôt une grande chaîne de télévision, et des producteurs comme Beau Travail, TV Only, Traces TV, Luxe TV.
20 000 vidéos dans la base, objectif de 70 000 vidéos en deuxième année, dans 25 catégories de programmes.
Ces programmes sont diffusés sur une vingtaine de sites partenaires, le Parisien, le Monde, AuFéminin, Benchmark Group... Le producteur, le diffuseur et l'opérateur touchent chacun un tiers des revenus publicitaires engrangés (entre 13 et 15 euros du CPM en moyenne, le CPM augmente de 30 % en fonction du ciblage par thématique).
Comment ?
La vidéo sur le Net était prise dans un cercle vicieux : les éditeurs se faisaient piller leurs contenus et beaucoup de sites n'avaient pas les moyens de produire de la vidéo. Mediabong a travaillé pendant huit mois avec une spin off du CNRS-Télécom Paris Ivry, pour offrir une nouvelle diffusion aux vidéos de qualité déjà produites, rediffusées dans un contenu éditorial homogène. Ainsi, un reportage de BFM TV peut se retrouver sur le site du Parisien, qui traite d'un sujet approchant. La technologie développée permet de classer les vidéos en mots clés et de mettre ces vidéos en rapport avec l'éditorial des partenaires diffuseurs. La société reformate parfois des contenus longs en formats "snacking" ( de 1'30 à 6'). AccorHotel a été le premier annonceur à tester le dispositif.