Newsletter du Lundi
11/12/23

Paru le

Gary Vaynerchuk, great « LeWeb fucker »

Qui ?
Gary Vaynerchuk, @garyvee, serial entrepreneur et patron d'une agence de 280 personnes.

Quoi ?
Une intervention émaillée de "fuck", qui a mis le feu à LeWeb13.

Comment ?
Un grand orateur est un homme en colère. Gary Vaynerchuk en a donné la preuve et a fourni le deuxième temps fort de LeWeb, après Tony Tjan le premier jour. "Fuck luxury.com" est le premier "fuck" d'une longue série, dans ce talk très inspirant sur la grande scène de LeWeb. Pourquoi "fuck luxury.com" ? "Parce qu'ils m'ont vendu une grande base d'e-mails, qui n'a rien donné. Il faut arrêter de privilégier le quantitatif, seule la profondeur du lien compte. Il faut beaucoup donner avant de recevoir."

Pour Gary, rien n 'est plus important que l'attention de l'utilisateur final. Et il applique aussi cette règle dans les conférences en ne pratiquant pas la langue de bois. Pour la première fois, cette année, Gary s'est mis à répéter ses tweets. "Vu l'encombrement du flux, c'est nécessaire. Mais il faut avoir du contenu de qualité, utile. Sinon, c'est du spam". Pour ce patron d'agence qui raconte des histoires sur les réseaux sociaux, l'insight est la clé. "Ce qu'on affiche sur son téléphone, c'est l'indication la plus claire sur la psychologie des gens." Pour Gary, Snapchat doit devenir one to many . "Ils ne veulent pas faire d'envois en nombre pour ménager l'intimité. Mais ils le devront pour gagner leur vie."

Pour ce patron iconoclaste, il n'y a pas de bulle financière, mais une bulle d'entrepreneurs : "de nombreux étudiants se prennent pour Mark. Mais au moindre coup de vent, ils s'effondrent. Je crois aux jockeys, pas aux chevaux. L'opération, l'exécution comptent c'est la raison pour laquelle Facebook n'est pas le nouveau Myspace." Pour le développement de son agence, Gary n'a jamais levé un centime, dans une démarche similaire à celle de My Little Paris en France. "Cela me permet de courir le marathon. Je peux passer deux heures par jour à parler à mes collaborateurs. Car la culture d'entreprise, c'est la dictature, une seule personne peut la transmettre, le patron."

Pour bien raconter leurs histoires sur les réseaux sociaux, les marques doivent s'adapter à chacun d'entre eux. "Copier ce qu'on fait sur Twitter pour le publier sur Facebook est un non-sens. C'est une logique de distribution, pas de communication. Les réseaux sociaux sont des endroits où raconter des histoires." Une idée : en raconter à partir des dix hashtags le plus populaires sur Twitter. "on gagne ainsi 200 % de présence à l'esprit et d'interaction".

Pour ce natif de Biélorussie, l'exposition de soi créée par les réseaux sociaux n'est pas que mauvaise : "cela me force à devenir une meilleure personne. Même si mon père était terrorisé quand il a vu notre numéro de téléphone sur Google." Toute cette exposition aboutit à la fin de la vie privée, et à l’avènement du totalitarisme, où l'on sera tous des robots connectés. Mais au moins, avec Gary, avant de le devenir, on aura bien rigolé.

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