Qui ?
Gregory Salinger Dg grand public et internet de Microsoft France jusqu’au 31 juin 2011, où il devient Dg advertising et online.
Quoi ?
Microsoft a créé cette entité consumer et online pour accélerer les investissements sur la partie grand public. La publicité devient une entité à part entière, associée à Bing et MSN.
En janvier 2010, Microsoft suspendait son ad exchange . Cinq ans après Yahoo et vous le relancez, expliquez nous ?
Nous avons relancé l'activité aux Etats Unis et aujourd'hui, 25 % de l'achat d'espace publicitaire interactif aux Etats Unis transite par les ad exchange. Nous venons de lancer notre ad exchange Max en Grande Bretagne et aux Pays Bas, et nous le lançons en beta en France cet été. C'est un investissement sur la durée Il fluidifie la mise en place de campagnes à la performance et améliore le retour sur investissement pour les annonceurs et les agences.
Que se passe-t-il sur le front du mobile ?
Avec les développements sur windows phone et l'accord avec Nokia, Bing est installé sur tous les terminaux Nokia. Et nous serons en charge de la commercialisation publicitaire sur tout ce parc. Nous allons aussi explorer les possibilités de Skype en termes publicitaires. Gardner estime que nous aurons 20 % de part de marché dans ce domaine en 2014.
Vous avez beaucoup présenté d'exemples sur la Kinect. C'est votre priorité ?
La télé connectée a un vaste potentiel. Kinect permet d'élargir le public du jeu à la famille, à ceux qui avaient une réticence par rapport aux manettes. Nous annonçons à Cannes le lancement de Nu Ads, qui permettent d'interagir avec la publicité, au printemps 2012.
Quelle va être le mode de commercialisation de la télé connectée ?
Nous vendons des contacts et des capacités à faire évoluer la marque , d’atteindre un coeur de cible.
Où en êtes-vous sur Bing ?
Nous sommes passés de 8 points de part de marché à 14 points aux Etats-Unis, et 28 % si on intègre le partenariat avec Yahoo. En France , depuis le lancement en mars, nous sommes passés à 4 % de part de marché.
Microsoft détient 5 % de Facebook, ne devient-il pas un petit cousin encombrant sur le marché pub ?
Nos rapports avec Facebook permettent à Bing d'intégrer le graphe social dans les résultats de recherche, ce que Google ne peut pas faire. Dans certains domaines, on est concurrents. Dans d'autres, notre approche est complémentaire.