Qui ?
Amr Salama, activiste égyptien et Philip Crowley, ancien secrétaire d’état américain ont captivé les 600 personnes qui asssistaient à la 4eme édition de Newfront.
Quoi ?
La séance d’ouverture du quatrième Newfront de Digitas consacré aux marques et aux créateurs, sur le modèle d’Upfront qui met en relation les producteurs TV et les chaines. Ici, la place de marché concerne les producteurs de contenu et les marques.
Pourquoi ?
Introduire cette édition par le printemps Egyptien coule de source pour Mark Beeching, le DC : "le public est le producteur exécutif de ce que nous faisons. Il faut travailler avec les audiences comme avec des participants activistes. Le peuple a fait tomber Moubarak, demandez vous ce qu’il peut faire pour votre marque."
Combien ?
Ils étaient 100 000 sur les réseaux sociaux. Le lendemain, ils étaient 1,5 millions, après la publication sur Facebook de la photo du cadavre d’un résistant. En Egypte, le nombre de connectés à Internet a doublé du jour au lendemain. « Les vieux entraient sans cesse dans la pièce pour demander à leurs enfants "que se passe-t-il sur Twitter et Facebook ?" raconte Amr Salama.
Comment ?
"Les réseaux sociaux disaient la vérité et nous en avions soif. Les médias nous traitaient comme des enfants. Le social média nous a rendu notre dignité d’homme". Une photo de Moubarak avec Obama, où il apparaît devant le président américain, a été trafiquée. Le peuple a pu s’en apercevoir grâce à Google. Et la riposte aux journaux fuse : "Vous ne faites pas de l’art mais de l’information".
Philip Crowley, pour sa part, a montré l’utilité de Twiter dans les relations entre les Etats (ici entre les USA et l’Argentine) : "We are disappointed of Argentina we want our stuff back". Ce simple message sur Twitter a eu un impact et une efficacité incroyables. Moralité : « Si vous modérez les tweets ils sont sans goût et n’ont aucun effet."
