Qui ?
Geoffroy Martin, CEO de Art.com, un Français illustre de la Silicon Valley, que personne ne connait ici.
Quoi ?
Un keynote captivant, mercredi 4 avril 2012, devant 550 personnes, lors du deuxième eCommerce One to One.
Combien ?
Art.com achète 95 millions de mots clés, (il est dans le top-5 des e-marchands sur le nombre de mots clés achetés), fait du retargetting et un peu de display. Le site a 10 millions de références. 750 000 fans sur Facebook "pour le branding".
Comment ?
Geoffroy Martin, le Pdg d'Art.com, s'est expatrié il y a 16 ans : "quand vous avez une bonne idée, il faut viser le plus grand marché. Je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi les e-commerçants français mettent autant de temps à ajouter des langues à leur site web..." Art.com a été créée en 1998. Il l'a rejoint en 2004 avant de devenir CEO en février 2010, après en avoir été COO.
Aujourd'hui, Art.com et Allposters.com comptent 12 millions de clients et réalisent 45 % de leur chiffre d'affaires en dehors des USA (27 sites locaux). Michael Zeisser a un business model formidable, puisqu'il propose à ses partenaires de faire de l'argent avec des bases d'image inexploitées, transformant ainsi le plomb en or. Art.com se charge du référencement et de l'encadrement de ces photos vendues de 8 à plusieurs milliers d'euros. Le prix des images est d'ailleurs testé : "On prend deux images comparables et on fixe un prix différent dans deux pays. On ajuste à l'équation la plus rentable." Les images remontent en home page suivant un algorithme qui combine leur popularité, leur profitabilité et les revenus générés. Art.com a signé un partenariat avec la Réunion des Musées Nationaux et imagine des collections de posters inédits, comme une série de deux esquisses de danseuses de Degas par exemple, ou Vogue mais aussi des éditeurs de BD. "Nous avons un pic d'activité en septembre avec les chambres d'étudiants, sur les posters à 8 euros. L'activité est peu saisonnière : le deuxième semestre pèse 60 % de l'activité. L'artiste perçoit 25 % du prix vendu. "Un artiste numérique sri lankais gagne 200 000 euros chez nous par an."