Newsletter du Lundi
11/12/23

Paru le

6 entrepreneurs à suivre au coeur de la « start-up nation » israëlienne

Qui ?
6 entrepreneurs prometteurs, dont Sheila Kagan (en photo), fondatrice de Get The Look, installés au coeur de l'auto-proclamée "Start-up Nation", à Tel Aviv, dans des domaines aussi variés que le m-ticketing, la réalité augmentée, la vidéo en ligne ou l'impression 3D.

Quoi ?
Un tour d'horizon de l'innovation à l'Israélienne préparé par Valérie Zarka, spécialisée dans les voyages d'étude et la veille technologique en Israël.

Comment ?

Sheila Kagan, Pdg de Get the look, a un parcours brillant dans l'univers du jeu en ligne et de l'affiliation, chez Matomy entre autres. Un domaine qu'elle a voulu marier au contenu, pour mieux servir l'e-commerce... "Comme Outbrain qui fait de l'échange de contenus, nous avons voulu adapter cette même démarche au e-commerce" explique-t-elle. Cette spécialiste de la performance en ligne s'est associée à un geek, pour traduire le contenu dans le domaine du e-commerce et réciproquement. Get the look, sorti il y a deux ans, est un widget qui propose des produits en accord avec le comportement en ligne de l'utilisateur, et le prix qu'il est têt à mettre pour des achats éventuels : "c'est un peu un selfie du e-commerce, du marketing fondé sur la personne". GTL se rémunère en affiliation, du côté des éditeurs et des commerçants. "Nous avons commencé par la mode, qui est le domaine le plus compliqué sémiologiquement. Mais ça s'applique aussi au voyage, à la déco ou à la beauté."

Avec Hopon, David Mazuman et ses trois amis d'enfance ont voulu créer le Uber des transports en commun. Leur système de mobile ticketing de transport public s'appuie sur l'association des ultrasons, du bluetooth et des beacons installés dans les véhicules ou les stations en libre service (vélo, voitures…). La technologie est en pilote chez 7 opérateurs de transport en commun en Israel. Le bénéfice pour les usagers est clair : il permet d’économiser 15 % du temps d'arrêt, mais aussi pour les opérateurs, avec un système peu coûteux en maintenance, qui supprime les coûts de distribution des tickets et la fraude.

Elad Hollander, de SmarterTV, est aussi à l'origine de WWW3D project, qui a modélisé les villes de Philadelphie et Vancouver en 3D. Il attend maintenant des milliards de dollars pour faire d'autres villes, un projet titanesque ! Avec SmarterTV, il s'attaque à la compression vidéo. Sa technologie permet de filmer en 3D et de choisir les angles de vue, dans un match de foot comme dans un concert : le spectateur peut se concentrer sur le bassiste, et se retrouve au cœur de l'action. Les clients de cette technologie sont les détenteurs de droits, sportifs, artistes, club de foot, chaines médias etc. SmarterTV a aussi des applications dans le monde industriel et de la défense avec des simulateurs de vol plus vrais que nature.

Hillel Scheinfeld, le fondateur de Viewbix est parti d'un constat : "aujourd'hui la vidéo est encore passive", puisque chaque vidéo publiée attend une réaction. Le système d'Hillel en plug and play permet d'intégrer des call to action (partage, e-mail, fil Twitter, formulaire etc ) au sein de la vidéo. Les Communautés européennes devraient être son premier client. "Au départ, nous avions conçu notre plateforme pour les PME. Mais nous avons migré vers les grandes sociétés". La technologie s'adresse désormais à tous ceux, et ils sont nombreux, qui veulent tirer partie du phénomène de la vidéo en ligne pour leurs actions marketing. La plate-forme est incroyablement simple à utiliser.

Nir Daube, Pdg de Cimagine, place les meubles virtuellement au milieu du salon, et le salon au milieu du magasin car 95% des gens ne peuvent se figurer les choses sur plan. La start-up existe depuis deux ans. Elle s'est déployée, sous forme de licence mensuelle, dans l'univers du meuble, mais peut avoir des déclinaisons dans le domaine de l'art ou de la décoration en général.

Jeremie Brabet-Adonaljo, l'un des deux fondateurs de Pzartech, est spécialisé dans un service qui permet d'imprimer des pièces détachées en plastique de manière sécurisée pour les détenteurs de droit, tout en mettant en concurrence les centres d'impression 3D. Née a l’été 2014, cette start up se déploie en Israël, mais souhaite s’étendre notamment en France. Elle cible des acteurs (comme La Poste) ayant de nombres points de vente, mais aussi pour les marques qui souhaitent simplifier la logistique des pièces détachées, dont elles commencent à peine à évaluer le coût de maintenance (puisqu'ellesont à présent le choix de sous traiter).

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